Ce fut oui, puis ce fut non et enfin oui. Et depuis hier, il y a des signes qui ne trompent pas : il y a une tournée qui habite chez moi. On m’a même servi mon visa sur un plateau.
Je n’avais ni démarré ni envisagé une once de bagage jusqu’ici par superstition, parce que même si nous partons sans notre bien aimé patron de d’habitude, j’avais très très envie de retourner en Chine, et j’étais un peu laminée de l’annulation de cette "mission municipale". Mais donc nous y voilà. Au programme express en courant : Shanghai, Wuhan, Pékin, et un saut de puce à Tianjin pour 5 concerts en 10 jours.
Demain.
Panique valise.
D’autant plus notre dernière virée là-bas remonte à 2009 (je n’arrive même pas à remettre la main sur les photos que j’avais postées sur cette page à l’époque, c’est dire), et qu’à l’époque la perspective d’une censure de l’internet me passait à mille lieues au dessus du pixel. Les choses ont un peu changé. Il me faut donc envisager sérieusement l’idée de la disparition des 670 réseaux sociaux – ceux sur lesquels je badine habituellement – de mon quotidien pour dix jours. Tout ça sans bromure… je sens que ça va être compliqué. Je me demande si je ne vais pas programmer une petite daube pour dimanche, au cas où je finisse en taule chinoise pour avoir tenté d’aller regarder une vidéo de chaton qui joue avec un panda roux sur YouTube…
Le titre du jour ? Oh, c’est une madeleine, un truc énorme. Pour moi, c’est l’histoire d’une vidéo réputée sulfureuse dont la version intégrale était en général censurée, et dont mon frère et moi avions guetté la diffusion un samedi soir tard sur Antenne 2 (à l’époque, en 1983 ou 1884, décalage oblige, où la télé avait des antennes) dans Les Enfants Du Rock. Mes parents étaient invités chez des amis, on s’était cachés avec leurs garçons dans une chambre pour la voir et baver devant ces morceaux de corps nus allongés sur la plage. Soupir amusé.
Allez, David mon Bowie, pousse donc ta chanson.
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