Mes moments préférés de la dernière tournée du bureau, au milieu de la furie klaxonnante et bourdonnante de ces villes bien trop grandes pour être vraies, sont des instants de jardin. Oui, ce sont des espaces verts en boîte très paysagés et aussi très fréquentés, mais il y règne une atmosphère particulière, plus proche de celles qu’on trouverait dans un bistrot de quartier : qu’il soit ou pas attaché à un lieu cultuel et/ou culturel, il se passe tout et n’importe quoi dans un jardin chinois.
J’y ai rencontré Confucius, en contre-jour et pas net mais je jurerais que c’était lui.
J’y ai vu le célèbre moulin batave du Dernier Empereur (ne me demande pas ce que ce truc fait dans la Cité Interdite…)
On y chante ou on y danse (ceci est un lien vers un de mes petits Vine). Sinon, on y téléphone, lit, apprend à combattre à coup d’éventails en pyjama rose, tape le carton, travaille sa calligraphie éphémère.
Ou tout simplement, on s’arrête pour dormir ou juste prendre le frais. Lentement, enfin…
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